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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 10:06

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Silence des rêves qui se réalisent. Vietnam: 05 Juillet - 20 Août. 10 140 km d'air entre la France et mes erres. Du souffle...

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 11:18

Quand le geste se passe de mot. Emoi sur toi, et moi sur toi. Quand l'erre, j'air, sur ta peau. 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 19:39

J'ai l'âge pluvieux, déjà. Le nombre qui serre, je pousse, comme ça. Il paraît qu'on n'est comme on naît, moi, je suis devenu. J'ai les côtes cassées, la peau en angle droit comme modelée au fur au et sans mesure. Les antres très bouchées par le surplus des choses en friches qui ont foisonnées, sortent de ma tête. Je suis en épis, indisciplinée, un bordel. Les pensées me démangent, les hypothèses me grignotent, l'inconnu me salope. J'ai beau me laver, je me délave, comme on se souille. Je suis bondé. Farci.

Beurré. Grasse de mille choses. Dont j'ignore encore le sens. Je déplore la richesse dont j'innombre la qualité. 

 

Je moisi au soleil. Je suis rance.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 16:32

3312-000094Il n'y a aucune limite entre l'extérieur et moi. J'ai le sang, la peau sur chaque trottoir. Ca me dépasse. C'est hors de moi, ce qui arrive. Aucune limite, tout rentre, tout sort, tout passe. Ca me rend nerveuse. Je suis fébrile, sans corps d'âge, sans cordage pour me retenir, égarée, partout. Je suis surpeuplée. Des autres, des alentours me noient, me plongent, dans un monde sans corporalité, où je ne suis à l'aise nulle part, sans corps, je suis tout le monde; je ne suis personne. Pénétrable. Je sens tout. 

Je ne vis pas que de moi, je vis des autres; ça me dépèce. Ca passe.

 

Je me calfeutre. Empêcher ce passage d'autrui dans mes entrailles. Je n'ai pas de peau pour arrêter ça. Je me calfeutre.

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 21:41

Elle a le regard inondé. Et c'est lorsque je la ramasse à grandes eaux que je sais. Je pourrais me noyer si j'étais seule avec elle. Je pourrais me laisser emporter par la force de ses courants; et la suivre au bord des ruines, d'aussi haut, s'écrouler. Elle a le regard des gens perdus, des gens que les autres désertent. Elle a le regard d'une enfant pétrifiée. 

Et je ne peux pas partir. La quitter. 

Elle a la peau abattu, le sourire pourrit. Elle a l'espoir gâché, le temps qui lui nuit. Elle perd, l'usage du rire, l'usage des os, l'usage des mots, l'usage de la vie. 

 

De ma main, je couvre sa peau poussiéreuse, caresse chaque âge d'elle, sur les mains, les bras, le visage; ma jeunesse qui coule sur elle. Je la touche, prend, garde le contact. Je l'accroche à mes doigts, l'a tire, l'attire vers moi. Retour à la vie. Je la regarde, toujours comme une merveille. J'ai envie d'elle. J'ai envie d'ailes, lui donner, l'envoler. Qu'elle sur vole, qu'elle sur vive, au delà de la terre. J'ai envie d'elle, de son demain, de sa vie. J'ai envie qu'elle, rêve.

 

Je la tien. Elle est mienne. Ma grand-mère.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 11:22

95763839-copie-1L'effroi dans mes veines aura fini par gagner les traits de mon visage, du corps. Je suis laide, un haut pâle sur le teint. La fatigue, séduisante à ma peau, hot en couleur autrefois, se plie, pâlit. Je blanchis, sous l'ombre du poids, l'épuisement.  Je noircis sans la lueur, le sang rongé par le moisi, par l'attente, par latence. Le coeur nu, dénué, lavé de l'en vie. J'ai les doigts vides, propres de toutes prises, le squelette libre de chutes. Les sucs gelés par les froids. J'ai les yeux salis, tachés, souillés par l'aigreur, la maigreur des beautés. 

J'ai la peau dépouillée, les formes dépecées.

 

Et pourtant. J'ai la tête qui fait feu. L'imagination qui me fait rêver, qui abat les mauvaises idées. J'ai le sourire fort, puissant. L'opinion haut du bonheur. Atout, du croire encore. Je rêve, que j'idéalise. Et je sais aussi que dans l'idéal, tout se réalise. Je sais que je peux tirer plus fort, je sais que je peux vivre, sur-vivre, comme l'écho de mes excès, qui transpire sur ma peau.

 

Je sais que je peu beaucoup. Comme si j'étais mon propre paradoxe. Je me déchire, je me comble. Je me dédouble. Je suis une. Contradiction.

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 10:51

93026443Le corps est le lieu de tous mes aveux. Il dit trop, c'est laid, aussi peu de secret… J'ai besoin, souvent, de le coucher et d'oublier le débit des trucs qu'il dit. Camoufler, l'étouffer, passer sa vie allonger. Un moyen de pouvoir le tuer. Se cacher.
Le corps est l'endroit de tous mes effrois. Il dit trop, c'est cru, autant de déconvenue. Je ne sais pas, ou, je me crois, nulle part. Mais le corps sait, la place de tous mes revers, le nom, l'aspect de toutes mes chairs.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 12:03

Je ne veux pas exister comme ça. Je ne veux pas être autre chose que l'écriture, cette chose qui exclut le corps, l'inclut dans l'imaginaire de l'autre. Je veux être un passage, un mystère, une nuée. Je veux abolir le corps, l'exalter par l'écrit. Je veux oublier le mien, qui dit trop, qui dit tout, sans contrôle. Qui dit. Malgré moi. Je veux détruire. Déconstruire la peau, limite entre soi et ce qu'on passe. Je ne veux pas être vue, visible, dessinée comme ça. Filtrée par le corps, les cors, sur moi, partout. Il m'empêche d'exister, de toucher, d'être, de dire. Il m'incite à repousser. Aussi. A jeter, à lâcher, les autres. Supprimer. 

Il dit ce que je ne sais pas. Il dit cash, brutal, par grandes lignes; à coup de courbes, à coup de fusil. Echo, ça s'ébruite. 

Ce qu'on entend, n'est pas moi. C'est le corps. Peau épaissie, le fond, le moi, insonore. Sauf par l'écrit. Où rien d'autre que la pensée n'existe.

 

Il y a l'issu de secours. A dire aussi. Les yeux. L'ouverture du moi au monde où je vois, où j'emprunte, où l'étreinte des autres, est, douloureuse. J'existe sous taire, sous peau, sous silence. Je suis pénible du regard, seul flux véritable, face à face. Je suis féroce, affreuse, hideuse, des yeux. Je dis tout, par cette voie, la seule, franche, réelle, juste. Sûre, claire, dure. C'est l'erre, à l'intérieur. Ca cogne. Ca frappe. Déchirée, des chairs.

 

J'ai mal. Sur la peau, sous la peau. J'ai mal au cerveau. J'ai mal, de part en part. J'ai mal sur mes remparts. Explosion. Le mal de lumière. Au fond du corps, dans le noir. Je me mort, me dévore. Je me mords.

 

Je veux être un bruit, une sensation, l'impalpable. Je ne veux pas être touchée, par le cors. Je ne peux pas, je ne peux pas l'accident, je ne peux pas la jonction, l'union, l'attouchement. Il ne faut pas s'appuyer sur moi, ne pas me limiter, sentir les contours. Je ne veux pas. Je ne peux pas sentir ça autre part que par l'écriture, où le corps est ce que j'écris. Ce que je décris. 

Je ne veux pas être cernée, coincée. Trouble. Je ne peux pas quitter les sens. Je suis une atmosphère. C'est tout.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 22:05

La fatigue me fait être excessive dans ce que je suis déjà dans l'outrance, à jeun du reste. Jamais rien n'est surjoué. Tous ceux qui m'ont aimé d'amour particulier, savent. Tous ceux qui continuent de m'appeler m'acquièrent au fur et sans mesure. Parfois silencieuse, brute et sans couleur. Parfois pluvieuse, averse de beautés et de laideurs.

Ceux qui me connaissent, savent. Apparaissent. Disparaissent. Je suis excessive, ceux qui s'emportent, s'exportent loin. De moi. Sur tous, les sujets. Je choque, chope. Ca se passe comme ça casse; je m'en fous plein les jouissances de voir celui d'en face résister, tirer, perdre ou gagner; à rien, à être là, juste dans l'abus du partage, d'être à deux, par fois, multiplié. 

La fatigue accélère l'extrême, le violent, de sentiments, de mots, de monstrueux. Le sens qui dévore, l'autre, moi, le reste. 

 

J'ai effrayée ceux qui m'étaient liés, serrés à mes tripes. Atroce pour ceux que j'encercle, que j'enlève comme ma chose, comme à moi. Criante, acide avec l'être, simple. Egorger la décence, ce que j'entends, la pudeur parfois. Ecraser, tuer, sans l'apparente virulence. S'anéantir comme l'envie d'aller au delà de tout, vers le non dire, le non décrire, ce qu'on ne sait pas ressentir.

Je jette, lance, fous dans l'indescriptible, j'emporte sans auvent, sous l'eau, inventer l'humidité. J'arrache, illimite l'illicite, vomis les bornes, avale des kilomètres. De liberté.

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 09:04

Je sais cette absence de moi, ce dégoût, le désintérêt, chez toi. Tu as la douleur, le désir de fuite, le mouvement de recule sur mes erres.  Je te suis peine à écouler dans ces choses que je dis, je te suis pénible dans ces choses que je prends presque, sans demander et qui te contraignent. Je rêve d'intenses non possibles, je veux l'inhabitable, le désir déchiré, je veux que tu me perdes, me noircisses, je voeux d'éteindre, déteindre sur tout. Sur moi. Tu ne comprends pas.

Tu n'entends pas ce monde, ce qui te dégoute, ces choses que je ne transpire pas. Tu nies ce qui t'évite, t'échappe, t'échaude. Tu nies ce que tu sens sous moi, mais que tu ne touches pas. J'interdis.

Je veux tirer l'évidence, au dehors de moi, je veux ce qui m'amène à la terre, je veux éprouver. Je ressens, tu es le non, la solitude que tu me colles. Je suis avec toi, seule. A vouloir en corps, de corps, désirer. Je suis de ça, contre ton gré. Je me fous de ce que tu soignes chez moi, je me fous de ça. Je garde, le sable contre l'immensité de ma mère. Tu enfouies, enterres, étouffes.  Tu es le sable, faim, de l'immensité de ma mer. Tu me limites, me bordes, me remplis, me pousses, bouscules. Bascules. Je veux la terre, les bleus de peau; la terre, ce que tu es, ce qui est tué. Mort elle ?. Et je t'ai.

 

Je te heurte, t'effraie, te refroidis. Je te chauffe, te dis que je t'aime. Les froids de toi me rendent torrides. Le discours, je dis court, tu recules, ça en dit long. Je te prends, te cherche, te cajole en te disant: "Je rigole". Tas de peur, j'ai peur. Je me viole hante, je vole. Je te violente, tu ne vois pas, tu ris. T'es bien. Tu tries. Tu prends ce que tu vois chez moi, tu sais l'insaisissable, tu serres ce que tu peux. Et jeu, avec toi, reste.

 

Je cache, recrache ce que j'avale, que tu ne sais pas. Je suis nulle, annulée. Banale avec toi. Je n'aime pas, je me dépasse encore dans l'indicible. Je rentre, m'abrite, m'ébruite de toi. Je suis l'écho, presque rien, qui répond. 

Tu me conne n'est pas. Je, c'est ce que tu sais. Tu fais ce que tu veux. Je suis. Avec toi, la terre.

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