2 décembre 2010
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J’ai des mots de ciment, le soi bétonnant, le poids de la pensée. Je ne sens plus mon corps. Besoin de peau, d’une annulation de frontière, d’une invasion en tous sens. J’ai des sommeils sur le corps, des amnésies d’émois, le sentiment en défaut, le frisson en inertie. Le sang inefficace, comateux. J'ai des mots de ciment, la tête cramée.