15 mars 2012
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L’odeur de la nuit me donne des idées. Je pense à cet état de moi, survoltée, révoltée et pourtant, épuisée. Comme une impression d’être un attentat à moi. Un désir de ruines. Un état de bruit. Un état d’alerte, limite. J’étouffe. Je suis une tâche à moi seule. Nuisible. Je pense à ma soif. A l’excès, jusqu’à être imbuvable. Je crie, je hurle, tapageuse. Je me vomis. Je me drogue, je me soigne, jusqu’à la vague, qui revient, qui me noie. Je suis criarde, de mauvais goût, rugissante. Je vocifère. Une épave.